Bicycl'est
Sports, Europe / International, Citoyenneté / Solidarité
7 membres

Bicycl’Est est un projet qui veut éduquer à la citoyenneté européenne. Pour ce faire il se décompose en trois étapes. La première est la préparation du voyage. La seconde est le voyage en vélo, qui au travers de l’Europe centrale amène les 8 jeunes participants à se questionner sur l’Union Européenne à l’épreuve des crises qui la secoue (économique, sociale, politique, …), en rencontrant des diplomates, des responsables politiques (locaux et nationaux) ainsi qu’en allant voir les acteurs du terrain (entreprises, syndicats, journaux) et en allant au contact des citoyens. La troisième étape est la restitution du projet, les étudiants vont dans les écoles dijonnaises pour sensibiliser les jeunes à l’Union Européenne, et vont créer un document pour tous les élus de la Côte d’Or leur permettant de mieux connaitre l’Union Européenne et ses enjeux. 

 

Le programme du voyage se décompose en étapes, réparties sur 18 jours minimum.

Jour 1 (jeudi 3 août) : Trajet entre Bâle (Suisse) et le lac de Constance, nous dormirons en camping, et cette journée est dédiée à un rapprochement avec la nature, pour nous couper de la société et des préjugés dans lesquels nous baignons. Cette journée est ce que l’on peut appeler de « préparation » à la réflexion mentale, à l’ouverture d’esprit, qui requiert un temps d’adaptation. De plus, commencer par être face à la nature, maltraités par le vent, la pluie, le soleil ou les conditions naturelles nous permettra de faire face plus facilement aux désagréments lors du reste du voyage.

Jour 2 (vendredi 4 août) : Le jour 2 sera consacré au trajet entre le lac de Constance et Ulm (Allemagne), où nous dormirons en camping encore une fois. A Ulm, nous allons rencontrer des élus, dont le maire Trevar Schmidt, pour échanger avec les personnalités politiques de l’échelle locale. Nous aimerions consacrer cette étape à la réflexion sur la place de l’écologie, une des composantes des divisions aux niveaux national, européen et mondial, qui semble idéale à discuter en Allemagne, pays où la prise de conscience écologique est plus importante qu’en France.

Jour 3 (samedi 5 août) : Nous partirons d’Ulm pour nous rendre à Augsburg, où nous dormirons en camping. Ici, nous sensibiliserons dans la rue les habitants à notre projet, et nous réaliserons de courtes interviews et des sondages, la Bavière étant très sensible à certains mouvements anti-Europe.

Jour 4 (dimanche 6 août) : Le quatrième jour nous traverserons l’Allemagne pour nous rendre à Munich, où pour nous reposer nous dormirons en auberge de jeunesse. A Munich, nous allons interviewer des citoyens, dans l’optique de voir comment la ville surmonte le terrorisme. En effet, nous allons rencontrer un journal local, le Munich Eye, pour en savoir plus sur l’opinion locale concernant la crise de sécurité suite à l’attaque terroriste.

Jour 5 (lundi 7 août) : Cette journée, après 4 journées remplies, sera consacrée à la continuité du quatrième jour, c’est-à-dire que nous allons continuer les interviews des citoyens dans la rue, en pensant cependant à visiter la ville, qui est une des capitales culturelles allemandes.

Jour 6 et 7 (mardi 8 août/ mercredi 9 août) : Cette étape sera accomplie en train, par lequel nous relions Munich à Vienne (Autriche). Là-bas, nous rencontrerons Michel Haüpl à la mairie de Vienne, puis nous allons rencontrer l’ambassadeur de France en Autriche, Pascal Teixeira da Silva. Cette étape sera axée sur une visite de Vienne, puis sur des questionnements sur la crise des élites politiques, qui a frappé les dernières élections autrichiennes.

Jour 8 et 9 (jeudi 10 août) : Nous nous rendrons à Bratislava (Slovaquie), capitale européenne proche de Vienne. Nous dormirons en auberge, et nous rencontrerons de nouveau l’ambassadeur de France en Slovaquie, pour discuter de l’impact de la crise économique, dans ce pays qui a rejoint la zone euro récemment.

Jour 10 (samedi 12 août) : Nous emprunterons l’euro-véloroute 6 pour rejoindre Gyor (Hongrie), une étape culturelle forte et riche dans une ville centrale de la culture hongroise. Cette étape sera aussi une étape de repos, avec seulement quelques questions aux passants sur la crise migratoire, mais après avoir enchainé deux étapes riches en rencontres et en travail, nous nous relaxerons un moment et nous pourrons prendre du temps pour la réflexion sur les crises, à tête reposée.

Jour 11 (dimanche 13 août) : La 9ème étape, toujours en Hongrie, nous fera aller à Budapest, où nous essayerons d’interviewer des jeunes citoyens sur leur sentiment européen, et sur leur vision des crises européennes.

Jour 12 (lundi 14 août) : Nous resterons à Budapest, ville que nous aurons visitée la veille, et nous allons rencontrer l’ambassadeur de France en Hongrie, ainsi que des responsables du parti hongrois du chien à deux queues, qui organise une résistance face à la politique de Viktor Orban. Bien évidemment, cette étape sera consacrée à la crise des réfugiés, à la crise migratoire ainsi qu’à la crise des élites européennes.

Jour 13 (mardi 15 août) : Nous prendrons ce jour-ci le train entre Budapest et Brno (République Tchèque), où nous rencontrerons des syndicats locaux, et où nous pratiquerons de nouveau les interviews dans la rue, pour avoir une vision de la crise sociale à l’échelle nationale tchèque.

Jour 14 (mercredi 16 août) : Nous emprunterons l’euro-véloroute 4 pour remonter à l’intérieur des terres tchèques, et sur notre trajet, nous allons rencontrer des agriculteurs tchèques, qui pratiquent le job-for-bed, et qui ont donc l’occasion d’eux-mêmes rencontrer beaucoup d’étrangers. Nous pourrons en savoir plus sur leur opinion de la crise agricole en Europe. Nous dormirons à Jihvala, en camping.

Jour 15 (jeudi 17 août) : Partant de Jihvala, nous irons vers Vlasim, et nous essayerons lors de cette étape de visiter des vignes tchèques, et de comparer les vins tchèques et les vins français. En effet, en Bourgogne, lors de nos journées d’entrainement à vélo, nous irons visiter des vignes, et il sera intéressant de comparer les savoir-faire nationaux.

Jour 16 (vendredi 18 août) : Nous arriverons à Prague, où nous passerons le reste du séjour, jusqu’au jour 16. Lors de cette dernière étape, nous dormirons en auberge, rencontrerons des élus locaux et sonderons les citoyens locaux, pour recueillir des opinions de plusieurs types et dans l’optique d’étendre encore plus le panel sondé, nous irons dans des quartiers de la ville réputés plus « difficiles ».

Jour 17 (samedi 19 août) : La quinzième étape du projet est consacrée à la rencontre avec un journal local, le Prague Post, et à la découverte des opinions tchèques, très peu écoutées. Nous rencontrerons également Adriana Krnacova à la mairie de Prague, avec qui nous échangerons de nos découvertes passées, et discuterons de la crise économique et de la crise d’ouverture post-soviétique. Ensuite, nous serons amené à rester quelques jours à Prague pour réaliser des micro-trottoirs et se reposer avant de repartir. 



Pourquoi vouloir réaliser ce projet ?

Bien que semblant éloignée, l’Union Européenne est omniprésente dans nos vies (normes, législations, contrats…). Il faut donc la comprendre pour comprendre l’échelle locale, et c’est dans cette optique qu’une sensibilisation des plus jeunes mais aussi des responsables politiques est essentielle à l’échelle locale pour saisir tout le potentiel de l’institution supranationale. (valeur de proximité)

Ce projet est aussi un projet de solidarité, parce qu’en temps de populisme, de nationalisme, et même de replis anti-élites européennes, il est important de défaire tous les préjugés et de faire accepter l’autre en en décelant le potentiel et les avantages. Ouvrir un dialogue sur l’Union Européenne c’est aussi ouvrir un dialogue sur nos institutions, et la solidarité commence par la reconnaissance de l’autre, et par une ouverture d’esprit que peut procurer l’Union Européenne. 

 

« Bicycl'est représente la consécration de ce que je souhaite devenir ; le voyage, la rencontre, la proximité, l'humilité et la réflexion sont inhérents à notre projet. Bicycl'est touche tous ceux qui font partie du projet : les acteurs qui nous financent ; les écoles où nous irons ; les personnes qui nous suivront dans notre périple ; et enfin ceux qui seront sur les pédales. C'est une expérience totalement unique, et qui en vaut la chandelle. Alors, à vos pédales. » - Andréa

« Partir à la découverte de l’Europe avec Bicycl’est nous permettra de mieux comprendre le sentiment européen ailleurs, et les critiques que les Européens lui adressent ! Côtoyer les Européens, comprendre leurs interrogations et leurs inquiétudes, et nous intéresser aux crises qu’elle traverse, c’est là le grand objectif de notre projet ! » - Victor

« Bicycl’est représente pour moi la possibilité d’élargir mon horizon en découvrant de nouveaux modes de vie et de nouvelles cultures. Ce projet me tient véritablement à cœur car il nous pousse à partir à l’aventure, aventure qui a toujours été importante pour moi et qui me rappellera toujours les livres de Jack London. » - Audrey

« Pour moi, Bicycl'est représente une véritable aventure à travers l'Europe. J'y vois une superbe occasion de découvrir des pays divers par leur culture et leurs paysages. Faire ce voyage en vélo me donne l'occasion de dépasser mes limites et de tester les limites de mon corps » - Arnaud

         « Bicycl’est c’est l’occasion de dépasser mes limites, mais surtout d’accroitre mes capacités sociales, en allant directement au contact de l’autre et en cherchant une compréhension de l’autre au travers de ses intérêts et de ses attentes. Surtout, Bicycl’est c’est un rêve à la « Into The Wild », c’est l’aventure au-delà du domaine de l’imaginable, puisant ses racines entre le rêve et le mythe. » - Nathan

« Bicycl’est va nous permettre de découvrir l’Europe d’une autre façon, au-delà des livres et des théories, rencontrer les Européens et une grande partie de son territoire. En plus, le projet nous permettra de partager nos connaissances nouvellement acquises avec la jeunesse à travers les présentations dans les écoles ! » - Maxime

« Voyager est toujours un plaisir mais voyager en vélo donne un autre type de satisfaction. Je ne connais pas grand-chose à propos de l’Europe centrale et orientale et j’ai hâte de découvrir les autres réalités de notre beau vieux continent. Bicycl’est, j’arrive! » - Camilla

« Bicycl'est représente autant un défi qu'une opportunité incroyable pour moi. Au fil des villes que nous allons traverser, des gens que nous allons rencontrer, et des coups de pédales nous pourrons tester notre capacité à nous adapter à des situations inhabituelles, notre volonté d'aller plus loin. C'est quelque chose que je veux vivre avec des amis pendant cette épopée européenne que nous imaginons » - Coline

Ce projet nous permet de mettre au service de la communauté des valeurs qui nous sont chères. Le voyage, la rencontre, la proximité, l’humilité et la réflexion sont inhérents à notre projet. Notre mise au service de la communauté est extrêmement importante, car dans tous nos parcours personnels, nous avons bénéficier d’aides de la communauté, et nous aimerions maintenant rendre ce qui nous a été donné, mais aussi faire profiter d’autres jeunes d’opportunités. C’est pour cela que nous sommes d’ailleurs en contact avec une école primaire de zone défavorisée à Villeurbanne pour les sensibiliser aux études et aux questions européennes.

Tout d’abord, nous sommes tous dans un cursus européen, et nous espérons pouvoir enrichir nos connaissances sur le sujet européen. Nous espérons également pratiquer les langues apprises lors de notre cursus scolaire. Mais Bicycl’Est c’est aussi un projet social, nous espérons pouvoir développer nos capacités de vie en communauté lors du voyage, mais aussi de prise de contact, et de pédagogie lors de la retranscription de notre expérience. Bicycl’Est c’est aussi un enrichissement culturel sans comparaison, avec 7 pays concernés par le projet, et des dizaines de personnes et de cultures que nous rencontrerons sur notre chemin, autant citadins que campagnards.

Bicycl’Est c’est aussi surpasser nos capacités physiques avec le vélo, chercher nos limites physiques, à la « Into The Wild ». A des capacités physiques croissantes, s’ajoutera un développement de notre ouverture d’esprit, de nos capacités d’analyse et de réflexion, deux composantes d’un humain accompli. 

 



Quels sont les besoins pour la réalisation de ce projet :

- 2 tentes:

- Allumettes:

- Chambre à air => fournis par divia

- Corde, tendeurs

 

- De la lessive (Génie lessive, ou produit biodégradable encore mieux + une petite bassine pliante c'est pratique):

- Trousse de toilette en commun :

        • Une brosse à cheveux:

        • Un gel douche:

        • Un shampooing 

        • Une pince à épiler (si on a une épine ou autre)

- Trousse de médicaments : antiseptique / crème pour les piqûres d'insectes (ou de l'huile essentielle de citron pour les faire fuir + tir tique)

- Caméra 

- Un ou deux appareils photos ? 

- Un petit carnet + un crayon (pour noter diverses infos pour le reportage)

- Penser à :

        • Une version papier des questions pour le reportage

        • Un jeu de carte

        • Les cartes des pistes

-Butagaz et recharge

 

Et dans le matériel dit individuel:

les cadenas et gilets jaunes sont aussi fournis par Divia!

 



Contact :
nathan.freret@sciencespo.fr


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